C’est la rentrée… sportive !
Vous avez fait un tour au salon des sports et ça y est, cette année, vous vous y remettez! Et pour celles et ceux qui pratiquent en club, c’est aussi la reprise après environ deux mois d’arrêt.
Savez-vous que la réflexologie, en travaillant sur les différents systèmes du corps, accompagne les sportifs de tous âges et de tous niveaux en s’adaptant aux besoins de chacun, que ce soit en phase de préparation ou de récupération?
La réflexologie en phase de préparation
En préparation, l’accompagnement réflexologique va notamment permettre de :
Travailler sur le potentiel cardio-respiratoire;
Favoriser la circulation sanguine;
Prévenir l’apparition d’éventuelles douleurs en dénouant les tensions musculaires et articulaires;
Apaiser le mental et améliorer la capacité de concentration;
Améliorer le sommeil et réduire le stress avant une compétition.
La réflexologie en phase de récupération
Après l’activité sportive, la récupération est indispensable afin que l’organisme se débarrasse des déchets accumulés pendant l’effort et qu’il se régénère.
La réflexologie en récupération va :
Apporter de la détente musculaire et contribuer à atténuer les microtraumatismes tels que crampes ou contractures;
Participer à l’élimination plus rapide des déchets générés par la pratique sportive en favorisant le drainage des émonctoires (poumons, foie, reins) et en favorisant la circulation sanguine et lymphatique;
Permettre de réduire les tensions nerveuses et, en favorisant la relaxation après l’effort, contribuer à la récupération mentale.
Quel que soit le but recherché, le rendez-vous débutera par un entretien afin de définir l’orientation de la séance.
A vos marques, prêts? Prenez rendez-vous!
Avec ou sans réflexologie, on s’y remet… en douceur
Dans tous les cas, avec ou sans réflexologie, si vous reprenez le sport après une période d’arrêt, il faut se montrer raisonnable!
En effet, après toute période d’arrêt, quelle qu’en soit la raison (blessure, grossesse, période estivale, etc.), renouer avec le sport doit se faire en douceur.
1. Un bilan médical ou un rendez-vous chez l’ostéopathe
Avant la reprise d’une activité sportive, il est conseillé à tous ceux dont l’activité physique a été très modérée durant une longue période de consulter un médecin afin de réaliser un bilan et un test d’aptitude à l’effort, notamment au-delà de 45 ans.
Une séance chez un ostéopathe pourra également être bénéfique de sorte à rééquilibrer le système musculosquelettique et prévenir ainsi l’apparition de douleurs ou troubles fonctionnels.
2. L’échauffement pour réduire le risque de blessure
L’échauffement – tout comme la récupération – passe souvent à la trappe. Erreur! Echauffer nos muscles et nos articulations afin de préparer notre corps aux exigences de la pratique sportive est essentiel.
3. La gestion de l’effort
Quelle que soit l’activité choisie et notre condition physique actuelle, il est impératif d’adapter le retour au sport avec nos capacités « post-pause », puis d’augmenter progressivement l’intensité.
Cela va permettre à notre organisme de se réhabituer à l’effort et de limiter le risque d’accident, notamment cardiaque, musculaire ou articulaire.
Ainsi, après l’échauffement, il sera bon de débuter la séance en douceur, puis d’augmenter l’intensité afin de ne pas se mettre immédiatement « dans le rouge ».
En tout état de cause, il conviendra d’arrêter impérativement toute activité physique et consulter rapidement un médecin devant l’apparition des signes d’alerte tels que douleurs thoraciques, essoufflement anormal, palpitations, variation anormale de la fréquence cardiaque au repos ou à l’effort.
4. L’hydratation et l’alimentation
L’activité sportive engendre la perte d’acides aminés, de sodium par la sueur pendant l’effort, du potassium en urinant après l’effort; la sueur contient aussi du Fer, du Magnésium, du Zinc, du Cuivre. Il conviendra que la récupération prenne en compte ces pertes par le biais de l’alimentation et l’hydratation.
5. La récupération
Après un effort, l’organisme a besoin de revenir à son état initial. Pour cela, il a une capacité d’autorégulation: la fréquence cardiaque commence à baisser progressivement, le flux sanguin, par conséquent, ralentit également, ainsi que le reste des fonctions de l’organisme qui reviennent petit à petit aux conditions de repos. Il s’agit là de récupération spontanée (ou naturelle).
Cette récupération spontanée n’est toutefois pas toujours suffisante.
Aussi, par diverses techniques de récupération, dont la réflexologie, le sportif peut soutenir son organisme, de sorte à ce que ce dernier soit nettoyé des résidus accumulés suite à l’effort. C’est la récupération dirigée.
En effet, l’activité sportive génère la production de déchets. Ces derniers sont créés par les muscles et sont dus à des réactions chimiques produites au sein des cellules pour produire de l’énergie. La nature de ces déchets va dépendre du type d’activité pratiquée : sports d’endurance tels que le running ou le vélo (filière « aérobie ») ou sports dits explosifs tels que le sprint ou le tennis (filière « anaérobie »).
Le dioxyde de carbone n'est, en effet, pas le seul déchet produit par l'organisme, d’autant que celui-ci est éliminé directement durant l’effort par la respiration.
Parmi les autres déchets, on notera l’acide lactique qui va rendre le muscle plus rigide. Cela peut se caractériser par une diminution de la vitesse et de la qualité des gestes, ainsi que par des crampes. L’acide lactique s’élimine en 30 à 60 minutes dans le cadre d’une récupération active, ou dirigée. Il faudra entre une et deux heures dans le cadre de la récupération spontanée.
Les autres déchets notables sont l'urée, qui est produite par l’organisme lors de l’utilisation des acides aminés (provenant des protéines) et qui s’élimine dans l’urine par les reins, et l’ammoniac qui résulte de la dégradation des protéines.
La récupération va également permettre aux muscles affectés de microlésions dues à la pratique sportive de se restructurer.
A bientôt sur les terrains d'entraînement!
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